[Rundweg Stadtbefestigung]

Histoire de Dorsten – Panneau 37 : Les fortifications de la ville

Du point de vue actuel, les fortifications de Dorsten, à l’origine typiques pour le bas Moyen Âge, présentent le plan de sol d’un village appelé circulaire. Douves, talus et mur d’enceinte encerclent le secteur de l’actuelle vieille ville qui, au fil du temps, a subi une urbanisation de plus en plus dense. Les plus anciennes fortifications – détruites en 1301 – se trouvaient seulement dans la zone centrale de l’actuelle rue «Lippestraße». Elles imposaient le léger étirement le long de cet axe du plan de sol de la future cité.

Après 1306, trois portes sont percées dans l’enceinte moyenâgeuse. Elles permettaient à la ville de rejoindre les liaisons routières interrégionales.

La porte de la Lippe, située au nord, à la traversée de la Lippe, et la porte d’Essen, au sud, rendaient possible la traversée de la ville par l’axe principal qui faisait ainsi partie de la route d’Essen à Münster. La porte de Recklinghausen, à l’est, reliait par l’actuelle route «Marler Straße» Dorsten à Recklinghausen. Cette liaison avait surtout une importance régionale, car Dorsten et Recklinghausen exerçaient la fonction d’un centre administratif pour le «kurkölnische Vest» (territoire appartenant à l’archevêque de Cologne).

La face ouest de l’enceinte n’avait pas d’ouverture. Le long de ce côté de la ville, de l’autre côté du ruisseau «Schölzbach», passait, en direction de Gahlen, la frontière entre l’archevêché de Cologne et le comté de Clève, devenu plus tard duché. L’attaque surprise de la part de Clève en 1301 montra qu’il fallait particulièrement protéger ce côté de la ville contre d’éventuelles agressions.

		1251	_	Avec l’élévation de Dorsten au rang de ville par le souverain, l’archevêque de Cologne Konrad v. Hochstaden, les citoyens obtiennent le droit de protéger leur ville par des fortifications. En 1260, les fortifications circulaires comprenant des palissades et une douve sont achevées. Trois portes de ville coupent l’enceinte moyenâgeuse : La porte de la Lippe (au nord) et la porte d’Essen (au sud) se trouvent sur la route commerciale d’Essen à Münster. La porte de Recklinghausen (à l’est) offre une liaison avec le «Vest» (territoire appartenant à l’archevêque de Cologne) et avec la ville de Recklinghausen.
		1334	_	Après la destruction par le comte de Clève en 1301, les citoyens construisent un mur avec 20 tours de défense. Les actuelles rues des remparts passent sur les fondations de l’enceinte moyenâgeuse.
Dans la Manche, la flotte anglaise anéantit l'Armada espagnole.	_	1588	_	Lors d’un siège à la porte d’Essen, des femmes de Dorsten mettent les assaillants en déroute.
Porte d’Essen, 1647		1633	_	Pendant la guerre de Trente Ans, des troupes hessoises conquièrent la ville et, conformément aux exigences de l’époque, complètent les fortifications moyenâgeuses de bastions et de douves. Les nouvelles fortifications représentent, en plan de sol, une étoile à huit branches. En 1641, des troupes impériales reconquièrent la ville.
Mur d’enceinte le long du fossé occidental, 1647		1645	_	Une tour sans pointe [stumpe(r) Torn] est mentionnée dans un document. Il s’agit probablement de la tour basse hexagonale dans la partie nord de la rue «Westgraben» (fossé occidental des fortifications).
En 1672, l’astronome Cassini découvre le satellite de Saturne Rhéa.	_	1674 -1714	_	Lors de la guerre franco-hollandaise, les fortifications sont démantelées. Pour des raisons relatives à la circulation, les trois portes de ville sont démolies en 1827.
Point culminant de la crise économique mondiale	_	1931	_	Une maison est construite sur la façade nord de la tour hexagonale. Dans des volières devant la tour, le propriétaire de la maison fait l’élevage de perruches. Pour cette raison, la tour est également appelée populairement la maison des perroquets (Papageienhaus).
Tour du fossé occidental avant la destruction de 1945		1945	_	Lors de la destruction de Dorsten, la tour reste préservée en tant que ruine et, envahie par le lierre, tombe assez vite dans l’oubli.
		2000 - 2004	_	Une restructuration urbanistique, à l’est de l’actuelle vieille ville, permet le réaménagement de l’ancien système de murs et de douves en s’inspirant de leur aspect antérieur.
		2012	_	Après avoir enlevé le lierre, la tour sans pointe [stumpe(r) Torn] est de nouveau visible.

[zurück]

Le panneau d’Histoire est inauguré le 13 mars 2013

Dorsten : Malgré un froid glacial, le maire avait les rieurs de son côté. En inaugurant le 37^e panneau d’Histoire, Lambert Lütkenhorst reconnut ne plus savoir maintenant où il en était exactement à cause du nombre imposant de panneaux.

Explications présentées par l’atelier d’Histoire du lycée Petrinum

La ruine de la tour est un fragment de l’ancienne enceinte qui, envahie par le lierre durant des décennies, avait apparemment disparu de la conscience des gens. Ces restes de mur, dont les fondations ont 700 ans, attirent l’attention sur un chapitre de l’histoire de la ville qui n’est pas encore entièrement exploré. Les élèves décrivirent leur travail sur ce sujet.

Le dévoilement solennel se fait devant un large public.

«Juste avant mon allocution, je me suis renseigné sur le nombre exact de panneaux d’Histoire», dit Lütkenhorst. Puis, devant la ruine de la tour dans la rue «Westgraben» (fossé occidental des fortifications), il remplit sa fonction et, en prononçant un petit discours officiel, présenta le panneau «Les fortifications de la ville» à l’association d’Histoire locale et régionale. À l’occasion de ses 125 ans d’existence, qu’elle fête actuellement, cette dernière a financé le panneau situé devant la ruine de la tour.

Dévoilement du panneau par le premier citoyen de la ville, accompagné d’élèves

Ce bastion occupait probablement une position particulière parmi les 20 tours (dont trois puissantes portes) de l’ancienne enceinte de la ville. Elle est la seule à être hexagonale comme le montre la gravure de Matthäus Merian l’Ancien. Deux angles de la tour sont encore debout. Mais pourquoi six angles à l’origine ? On n’en sait rien.

Le maire tint le discours officiel.

Après l’inauguration, les invités pouvaient se réchauffer à l’ancienne mairie avec une tasse de café et de petits gâteaux. Sous la direction de René Franken, l’atelier d’Histoire du lycée Petrinum a recueilli les dates et les faits de cette époque et a choisi les images correspondantes. René Franken est historien et membre de la présidence de l’association déclarée d’Histoire locale et régionale. Le même jour, à 19h00, il a tenu, dans l’ancienne mairie, une conférence sur les fortifications de Dorsten.